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En raison du jour férié du Lundi de Pâques, la collecte des déchets de la ZONE 1 est reportée au mardi 2 avril 2024.

Par conséquent, veuillez noter que la collecte des déchets de la ZONE 2 débutera dès 5h le mardi 2 avril, afin de permettre aux services de ramasser les déchets de la zone 1 et de la zone 2.

Pour rappel, vous pouvez déposer vos sacs dès 18h, la veille de la collecte. Prenez vos précautions et soyez vigilants.

Pour les habitants de la ZONE 1, n’oubliez pas que les sacs PMC et le papier carton seront, eux, collectés le vendredi 5 avril.

Pour tout renseignement ou toute question : Cellule Environnement - 056/860.150

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Herseaux

Herseaux, dont l'étymologie serait «maison forte», apparaît pour la première fois en 1108 dans une confirmation de biens de l'église de Tournai. L'évêque de Tournai donna en 1178 les autels d'Herseaux et de Luingne à son chapitre cathédral qui devint le principal décimateur du village.

Sous l'ancien Régime, le territoire était partagé entre deux juridictions : les trois quarts relevaient de la châtellenie de Courtrai et le reste du bailliage de Tournai-Tournaisis, le tout ne constituant qu'une seule paroisse, chaque partie ayant son échevinage propre. Herseaux ne forma une seule commune qu'en 1795 et ses limites furent modifiées en 1802.

Au gré de la fluctuation de la frontière française, Herseaux releva d'Etats différents : ainsi entre les traités d'Arras (1435) et de Madrid (1526), Herseaux-Tournaisis fut français comme tout le Tournaisis (sauf après le traité de Londres de 1514 qui attribue le Tournaisis au Roi d'Angleterre). Le village, cédé à la France avec la châtellenie de Courtrai et le Tournaisis par le traité d'aix-la-Chapelle en 1668, fut traversé par une frontière d'Etat après 1678 et le traité de Nimègue qui prévoyait le retour du Courtraisis aux Pays-Bas. En 1713, tout le territoire revint aux Pays-Bas autrichiens.

Comme toutes les zones frontières, le village souffrit des opérations militaires : en 1477-1478, la garnison française de Tournai exerça de nombreuses déprédations ; lors des guerres de Louis XIV, Herseaux, compris dans les lignes protégeant Lille, fut souvent dévasté notamment en 1667 et 1693.

Herseaux-Flandre était un franc-alleu : Oste de la Barre accepta de le faire relever du château de Courtrai en 1412. la seigneurie appartint à la famille d'Herseaux au XIIIe s., aux châtelains de Courtrai dès 1327. Par mariage, les de la Barre, seigneurs de Mouscron, l'acquirent en 1405. En 1481, Herseaux passa aux Baronages, puis en 1619 aux Maerselaer et en 1727 aux de Steenlant. Par mariage, les anciens biens seigneuriaux passèrent en 1803 au Preud'homme d'Hailly. Les seigneurs d'Herseaux-Tournaisis sont moins bien connus : la famille de la Roussellerie est attestée en cette qualité au XIIIe s., celle de Pailly aux XVIIe-début XVIIIe s. et Doison à partir de 1735.

Fin du XVIIe, début du XIXe s., la filature et le tissage du lin et de la laine sont, avec les exploitations agricoles, la principale ressource des Herseautois. En 1815, deux petites fabriques de coton occupent 18 ouvriers tandis que 400 tisserands franchissent chaque jour la frontière pour travailler à Roubaix et Tourcoing. En 1947, il y avait encore plus de 1.800 frontaliers sur 7.000 habitants. Ce nombre a fortement diminué depuis.

Commune essentiellement francophone (96% en 1846, 79% en 1947), Herseaux fut rattaché au Hainaut en 1963.

Armoiries (*)

Le scel échevinal, employé en 1775 et octroyé par le marquis Louis-Joseph Preud'homme d'Hailly, a servi d'armoiries communales depuis l'Arrêté royal du 17 novembre 1971.

 Ecartelé au 1 de sinople à la fasce d'hermines, qui est Oignies, au 2 d'argent à la croix de gueules cantonnée de seize trèfles renversés du même, qui est Montmorency, au 3 d'or à l'aigle éployée de sable chargée sur la poitrine d'un écusson d'argent au lion de sable, qui est Dion, au 4 d'argent à la croix d'azur accompagné au 1 d'une moucheture d'hermine de sable, qui est Croix, avec, sur le tout, un écusson ovale de sinople bordé d'or et chargé d'une aigle de même, becquée et membrée de gueules, qui est Preud'homme d'Hailly, l'écu est sommé d'une couronne à trois fleurons séparés par deux groupes de trois perles et supporté par deux aigles d'or.

Monuments religieux

Sanctuaire attesté au XIe s., pillé en 1792 et reconstruit en style néo-roman en 1870, l'église paroissiale Saint-Maur est un bâtiment de briques formé d'une triple nef et d'un choeur en abside.

Premier sanctuaire d'une paroisse créée en 1906 dans le quartier des Ballons, l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste est un édifice néo-gothique construit en briques de 1909 à 1912.

Edifice en briques pour la desserte de la paroisse de la Gare créée en 1932, l'église paroissiale du Christ-Roi est datée de 1936 par une pierre à droite du portail.

Monuments civils

Autrefois entourée d'eau et liée à l'ancien château des seigneurs du lieu, peut-être construit par Sohier le Courtroisien au début du XIVes., dont il reste une motte réduite récemment, la ferme de la Cour d'Herseaux est un ensemble clôturé en briques daté de 1775 à la porte arrière du logis, mais largement rebâti aux XIXe et XXe s.

D'un fief cité en 1246, la ferme de Lassus est quadrilatère de la première moitié du XVIIIe s., remarquablement homogène dans son environnement d'eau et d'arbres, comportant un porche d'entrée daté de 1732, un logis bas et étalé avec façade sur cour daté de 1731, une remise à chariots et une importante grange en large datée par ancres de 1737.

(*) « Mouscron [Dottignies, Herseaux] », dans Armoiries communale en Belgique. Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, tome II, Bruxelles, Dexia, 2002, pp. 570-572.